mardi 23 janvier 2018

Le Mot de la Rédaction : prochainement et ici, l'Asie



Arabian People, Maghrebian World ouvre les portes à l'Asie littéraire, musicale, artistique, car elle est une multiplicité dans chaque domaine et ses interférences dans le monde, aujourd'hui, sont une connexion qui ne peut être ignorée. 
Aujourd'hui, l'Asie ne dort plus, elle n'est plus à se contenter d'être seulement le pays exotique des vacanciers ou l'objet de recherches académiques, certes sérieuses, mais qui sont - c'est notre point de vue - quelquefois entachées d'objectifs raisonnés.
Nous essaierons de faire de notre mieux, peut-être souvent insuffisamment, car les nouvelles dans cette partie du monde sont en constante ébullition, comme si l'Asie voulait rattraper le temps perdu et Arabian People, Maghrebian World n'a pas un staff important pour se mettre au goût du jour.

Arabian People, Maghrebian World open the doors on Asia literary, musical, artistic, because it is a multiplicity in each field and its interferences in the world, today, are a connection that cannot be ignored. 
Today, Asia no longer sleeps, it is no longer about being the exotic country of hollydays or the object of academic research, certainly serious, but which are - this is our point of view - sometimes tainted with reasoned objectives.
We will try to do our best, perhaps sometimes insufficiently, because the news in this part of the world is constantly hot, as if Asia wanted to make up for lost time and Arabian People, Maghrebian World does not have, unfortunately, an important staff to get up to date.


dimanche 7 janvier 2018

Alger ou "si tu m'aimes et que je ne t'aime pas"


La culture dans sa plus belle expression, se révèle au public algérien. Il est certain que cette absence du tout culturel avait creusé un gouffre profond dans un pays où le théâtre, la musique de classique internationale  - à l'exception de la littérature et de la musique classique algérienne, dite arabo-andalouse, très fortement ancrée, y compris son dérivé, le chaabi - et le cinéma connaissent depuis que trop longtemps une sorte d'indigence dont on ne comprend pas les raisons profondes car, en Algérie, les esprits créateurs ne manquent pas, que ce soit en littérature qui a donné de beaux noms inoubliables et entrés dans le répertoire classique du roman et de la poésie en arabe et en français, en peinture, en sculpture, en cinéma (voir notre article sur le film "En attendant les hirondelles"). Il était temps.
Après le spectacle étourdissant et chatoyant offert, en décembre, à l'opéra Boualem Bessaieh (Oulet Fayet) par la compagnie de danse indienne Rythmosaic sous la direction de la danseuse-chorégraphe Mitul Sengupta, le nouvel opéra a donné Carmen de G. Bizet en version concert, ce 6 janvier dernier, et a programmé une seconde représentation, le 28 janvier prochain.
Sous la direction d'Amine Kouider, une distribution avec Gosha Kowalinska (il semble que l'on n'ait pas encore une "Carmen" algérienne) dans le rôle, bien évidemment, de la brune, piquante et sulfureuse gitane ; avec Amadi Lagha, dans celui de Don José. A noter que le ténor franco-tunisien a fait une belle saison 2016-2017 en interprétant, outre des concerts solo, le rôle de Rodolfo dans La Bohème au festival Puccini et le prince Calaf dans Turandot.
L'art lyrique a fait déjà une belle entrée, en 2017, avec une représentation de plusieurs oeuvres dont celles de 
 La Traviata et Aida de Verdi, de Turandot de Puccini, Les noces de Figaro de Mozart, toujours en version concert, avec les sopranos Ibtissem AmraneAnissa Hadjersi ainsi que les ténors Hadj Aïssa Amara et Adel Brahim et toujours sous la direction d'Amine Kouider.

Réservation (entre 10h et 17h00) :
Opéra Boualem Bessaieh (Oulet Fayet) 
Prix du billet : 800 dinars



Concert Orchestre Symphonique Algérie-France, 19 mars 2012, avec Carmen de Georges Bizet
et, en préambule, la musique classique algérienne.
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