vendredi 28 septembre 2018

"Razan une trace du papillon" en avant-première à Paris


Razan une trace du papillon de Iyad Alasttal sera présenté en avant-première à Paris, mardi 9 octobre 2018, en présence du réalisateur, à l’Espace Jean Dame.
Il est également programmé dans plusieurs villes en France :

Octobre
Mercredi 10, Lille – Jeudi 11, Villeneuve d’Ascq – Samedi 13, Strasbourg – Lundi 15, Thionville - Mardi 16, Colmar – Mercredi 17, Valence – Jeudi 18, Grenoble – Vendredi 19, Lyon – Samedi 20, Colmar – Dimanche 21, St-Etienne – Lundi 22, Martigues – Mercredi 24, Nice – Jeudi 25, Ajaccio – Vendredi 26, Sète – Samedi 27, Toulouse – Dimanche 28, Bordeaux – Mardi 30, Angoulême – Mercredi 31, Nantes.

Novembre
Vendredi 2, Rennes – Samedi 3, Lorient – Dimanche 4, St-Malo – Lundi 5, Morlaix – Mardi 6, St-Nazaire – Vendredi 9, Argenteuil.

Le documentaire sera présenté également en Allemagne et en Suisse.



Espace Jean Dame
17, rue Léopold Bellan
75002 Paris
Métro Sentier ou Les Halles

mercredi 22 août 2018

Clin d'oeil : KIM Minseok, immuabilité et coréanité






Native or native, une perpétuation de vies, avec leurs rides et leurs poses statiques. C’est comme si, au-delà de l’image, le photographe coréen KIM Minseok volait au Temps la mémoire d’un peuple, celui de gens saisis gravement, immuables, comme ces photographies d’arrière-grands-parents dont on feuillette l’album avec émotion, un rien nostalgique de ces vies à la manière d'autrefois. Ce cheminement s’est déjà traduit par deux séries de portraits : Korea, God, FatherMongolia Diary et Bengladesh Diary.


Il avoue être assez lent dans son travail et, de ce fait, il n’a pas photographié les autochtones des différentes régions de la Corée mais qu'il envisage certainement de faire. Il s’est attaché à saisir ceux du sud, dans leurs lieux de vie d’où ils n’ont jamais bougé. Pour lui, la série Native or native est un cheminement de son Moi en tant que Coréen. Il a si bien rendu les expressions que l'on demeure comme suspendus à cette plongeuse ou cette old lady assise sur un maru ou, encore, cet enfant pris sur le vif. 


KIM Minseok est né à Gwangju et est sorti diplômé de la Faculté de photographie et de cinéma de l’Université Kyungil depuis peu. Récompensé par la Société des photographes de Corée qui lui a attribué le prix du Jeune photographe en 2012, il se partage entre son pays et la France aujourd’hui pour aller plus à fond dans son idéal artistique.
Native or native, une exposition à voir au Plus 82 Paris.
Jusqu'au 22 septembre 2018.

Le Plus 82 Paris a été créé à l'initiative de jeunes coréens pour des échanges culturels entre la Corée du Sud et la France.

11 bis, rue Vauquelin
75005 Paris


mardi 24 juillet 2018

54e édition du festival de Carthage





Le festival de Carthage a ouvert ses portes sous de bons augures, malgré une chaleur avoisinant les 30°C, et se poursuivra jusqu’au 17 août 2018 avec une programmation d’artistes tunisiens et internationaux. La Chine est présente avec un ballet, le Liban avec Marcel Khalifé et Mejda Roumi. La chanteuse très aimée des Tunisiens, Amina Fakhet, a fait mardi une prestation chaleureusement applaudie par le public d’autant plus qu’elle ne s’est pas produite sur la scène tunisienne depuis plusieurs années.






 

samedi 2 juin 2018

Clin d'oeil : Festival du cinéma chinois en France




La 8e édition du Festival du cinéma chinois en France a ouvert ses portes le 28 mai dernier et continuera jusqu'au 10 juillet 2018. Des projections ont été respectivement programmées à Paris, Cannes, Marseille, Lyon, Strasbourg, Brest et à La Réunion. 
Legend of Demon Cat



Huit films ont été sélectionnés lors du Festival de Cannes parmi lesquels l'on retient Legend of the demon cat et Battle of memories, Seventy-Seven Days, Our time will come (voir le programme ci-dessous).


jeudi 31 mai 2018

Marché de la Poésie à Paris



Le 36e Marché de la poésie se tient du 8 au 10 juin 2018, sur la place Saint-Sulpice, à Paris. Parmi les poètes en dédicace, retenons :
Abdul Kader El Janabi, Un pays que je ne verrai jamais, Ed. La Crypte, stand 604/606, samedi 9 juin 2018.
Vénus Khoury-Ghata, Gens de l’eau, Ed. Mercure de France, stand 201, samedi 9 juin 2018.
Saïd Mohamed, Le vin des crapauds, Ed. Les Carnets du Dessert de Lune, stand 209 ; Jours de liesse, Ed. Les Carnets du Dessert de Lune, stand 209 ; L’éponge des mots, Ed. Les Carnets du Dessert de Lune, stand 209, samedi 9 juin 2018.
Malika Rafa, Ailleurs, Ed. de l’Aigrette, stand 425/427, vendredi 8 juin et samedi 9 juin 2018.
Leïla Sebbar, Sous le viaduc, Ed. Bleu Autour, stand 205, samedi 9 juin 2018.

Pour plus d’informations et notamment sur les horaires des dédicaces : http://www.marche-poesie.com/le-marche/

Place Saint-Sulpice - 75006 Paris




lundi 30 avril 2018

Clin d'oeil : "Fils de l'eau" de Gu Byeong-mo



"Si je vous dis que c'est sans intérêt, c'est surtout du point de vue des touristes qui appréhendent la rivière sous un angle architectural, avec une connaissance des paysages de rivière, et non comme un lieu de vie." Ainsi parle Gon, un homme vivant dans une chambre au bord d'un lac, une chambre louée sans jamais en payer le loyer mais qui rend service, un homme qui n'a jamais connu de femme, un homme qui vit "sa vie sur le tempo d'un adagio", un homme qui ne lit que de vieux journaux parlant de personnages et d'événements "futiles".

Cependant, Fils de l'eau, le roman de Gu Byeong-mo, ce n'est pas seulement l'histoire de Gon, l'enfant-poisson, recueilli par Khanga, un vieil homme vivant avec son petit-fils au bord de l'eau. Ni celle de Haeryu, une femme sauvée de la noyade par Gon et qui cherche peut-être à percer le secret de celui-ci. C'est l'histoire aussi de la rivière, violente, glaciale l'hiver et même par journée ensoleillée, avec son eau et ses algues, où se meuvent et se meurent des inconnus venus là par hasard ou lors d'une promenade ou, encore, parce qu'ils étaient là aussi pour y mourir. Une rivière vivante, pleine de remous qui vous entraînent dans cette curieuse histoire des ondes.

Gu Byeong-mo est une romancière sud-coréenne, auteur d'un autre roman, Les petits pains de la pleine lune, paru également aux éditions Philippe Picquier.



mercredi 14 mars 2018

Clin d'oeil : Parce que je déteste la Corée, un roman de CHANG Kang-myoung



Parce que je déteste la Corée de CHANG Kang-myoung : on aborde le roman tranquillement et à mesure que défilent les pages, le lecteur se dit "c'est un roman bien simple; des phrases bon enfant, du style ça se lit sans difficulté, voire même un roman sans intérêt ou à tout le moins, un roman factuel". Seulement voilà une histoire qui, pense-t-on, est simpliste, d'une jeune femme qui veut émigrer en Australie, avec tous les ingrédients des interrogations, de remise en question, les étapes depuis l'arrivée à Sidney jusqu'aux amours tronquées, aux petits emplois, des logements exigus ou partagés à dix, à la difficulté de parler anglais. Mais l'histoire va en crescendo car il y aura deux retours en Corée (du Sud) avec un regard ébouriffé de la jeune femme sur les êtres laissés derrière elle et revus lors de ces retours, l'homme avec lequel elle avait rompu au moment de son départ pour l'Australie. Et de nouveau les questionnements avec - et c'est là où s'impose ce titre Parce que je déteste la Corée - un regard plus incisif, très critique, un tantinet violent, de l'auteur (qui est journaliste de profession), brossant un tableau qui n'est idyllique que pour les gens aisés, les gens sortant des grandes universités comme l'Université de Corée ou celles de Goryeo et de Yonsei. Au bout de la route Corée-Australie-Corée-Australie, la Corée n'est plus détestée autant mais elle n'est pas non plus aimée, elle est seulement celle qui chante un hymne national demandant que le Ciel protège la Corée mais pas ceux qui s'y trouvent sous ce ciel. On lui préfère l'hymne national australien car, pour l'héroïne de l'histoire, il est celui qui chante "Australiens, réjouissons-nous car nous sommes jeunes et libres". Bien sûr, au fil des pages, il y a quelques orages sous le ciel australien et de légères allusions au racisme mais le roman ne va pas jusqu'à "désenchanter" l'Australie, l'héroïne choisissant pour toujours d'y rester. Aux éditions Philippe Picquier - Une traduction de Lim Yeong-hee et Mélanie Basnel.

mercredi 14 février 2018

Wajib, l'invitation au mariage d'Anne-Marie Jacir






Abou Shadi marie sa fille. Son fils Shadi, architecte en Italie, vient l’aider pour déposer les cartons d’invitation de maison en maison, selon la tradition ancestrale palestinienne (le Wajib). En parcours, les vieux antagonismes père-fils, des familles séparées par l’exil et cette geôle qu’est Ghaza, une fresque qu’Annemarie Jacir nous présente et nous voici entre l’affliction pour un peuple éparpillé et en errance dans partout sur la Planète et le plaisir du regard pour ce film plein de tendresse bourrue. Une réalisation une nouvelle fois bouleversante d’Annemarie Jacir.







Avec Mohammad Bakri, Saleh Bakri, Maria Zreik.



En version sous-titrée.
En partenariat avec le Festival Ciné Palestine.







mardi 13 février 2018

Salon Livre de Paris : les écrivains russes dans ses murs




Le salon Livre de Paris, c'est, pour cette année, 30 auteurs russes reconnus ou nouveaux venus sur la scène littéraire.

Nous avons retenu un grand nom de la littérature russe : Iouri BouïdaUn auteur qui ne laisse pas indifférent tant ses thèmes, son style sont d’une puissance égale à un Dostoïevski pour la force des mots et Soljenitsyne pour la peinture sociale,  – si Iouri Bouïda peut nous excuser pour ce parallélisme et pas des moindres –  il nous tétanise, nous empoigne avec Le train zéro que son éditeur décrit ainsi :

"Une gare perdue au fin fond de la Russie, dans la boue, le froid, les relents de chou et de vodka. Et toutes les nuits, un train qui passe... Nul ne sait d'où il vient, où il va, ni ce qu'il transporte. Dans ce no man's land isolé du reste du monde vivent des gens qui aiment, espèrent, tuent et meurent, empoisonnés par l'attente d'une réponse qui ne vient jamais, par un mystère qu'il leur est interdit de chercher à connaître sous peine de mort.
Il est difficile de qualifier ce récit court et puissant : trop cru, trop réaliste pour être une simple parabole, c'est pourtant du destin de la Russie et du destin de l'homme qu'il nous parle."
Et puis cet autre roman, La mouette au sang bleu, une fresque mettant en scène un personnage féminin, Ida Zmoïro, une actrice qui connut son heure de gloire au cinéma avant d'être défigurée par un accident de voiture. Mais nous n'en dirons pas plus !

Pour rappel, pays mis à l'honneur
2018 Russie, pays qui est pour la seconde fois mis à l'honneur.
2017 Maroc
2016 Corée du Sud
2015 Brésil, pays à l'honneur en 1998
2014 Argentine
2013 Roumanie
2012 Japon, pays à l'honneur en 1997
2011 Pays nordiques
2010 30 ans de la francophonie
2009 Mexique
2008 Israël
2007 Inde
2006 Francophonie
2005 Russie
2004 Chine
2003 Flandre et Pays-Bas
2002 Italie
2001 Allemagne, pays à l'honneur en 1989
2000 Portugal
1999 Québec
1998 Brésil
1997 Japon
1996 Etats-Unis
1995 Espagne, pays à l'honneur en 1992
1994 Italie
1993 --
1992 Espagne
1989 Allemagne
1998 Grande-Bretagne

Salon Livre de Paris : du 16 au 19 mars 2018, Porte de Versailles
Site : https://www.livreparis.com/fr/Accueil/
Billetteriehttps://billetterie.livreparis.com/billetterie/boutique.htm

samedi 10 février 2018

Hiba Tayda ou quand le rêve est destinée



« Hewaa vient d’accomplir ses études avec succès. Diplôme en main, elle est armée pour se construire un bel avenir dont l’horizon se voulait attrayant ? Cependant, quelque chose l’empêche de se détacher d’un passé trouble, d’une personne fort marquante. Un amour d’adolescence persiste, revient dans sa vie tel un boomerang et, avec lui les souvenirs refluent abondamment. »
Voilà une histoire tendre qui traverse l'Algérie entre Alger, la capitale, et Bejaïa, ville côtière au nord-est, une histoire qui avance avec des détails peignant le personnage pétri d’émotions contradictoires de Hewaa, laquelle balance entre un amour qui se présente à elle, en un lent déroulé et ses rêves romantiques, hésitants. Mais que le lecteur se rassure, tout finit bien. À faire lire aux esprits fleur bleue dans un pays qui a, certes, besoin de beaucoup rêver car les espoirs de la jeunesse algérienne ont besoin de terreau pour ensemencer le futur, un futur à l'image de cette force de la nature qu'est le massif du Djurdjura aux multiples histoires ancestrales.



Hiba Tayda est enseignante de langue française. Jeune femme bien ancrée dans sa région natale où elle vit et enseigne, son imaginaire puise son inspiration dans la neigeuse montagne Lalla Khadidja qui culmine à 2308 m du massif Djurdjura (nord-centre de l’est de l’Algérie).,



Tafat Éditions
11, S. Semaoune
06084 Bejaïa
Algérie
Tél. : (+213) 034 29 08 93 / 06 97 47 96 45
Fax : (+213) 034 29 08 93

mardi 23 janvier 2018

Le Mot de la Rédaction : prochainement et ici, l'Asie



Arabian People, Maghrebian World ouvre les portes à l'Asie littéraire, musicale, artistique, car elle est une multiplicité dans chaque domaine et ses interférences dans le monde, aujourd'hui, sont une connexion qui ne peut être ignorée. 
Aujourd'hui, l'Asie ne dort plus, elle n'est plus à se contenter d'être seulement le pays exotique des vacanciers ou l'objet de recherches académiques, certes sérieuses, mais qui sont - c'est notre point de vue - quelquefois entachées d'objectifs raisonnés.
Nous essaierons de faire de notre mieux, peut-être souvent insuffisamment, car les nouvelles dans cette partie du monde sont en constante ébullition, comme si l'Asie voulait rattraper le temps perdu et Arabian People, Maghrebian World n'a pas un staff important pour se mettre au goût du jour.

Arabian People, Maghrebian World open the doors on Asia literary, musical, artistic, because it is a multiplicity in each field and its interferences in the world, today, are a connection that cannot be ignored. 
Today, Asia no longer sleeps, it is no longer about being the exotic country of hollydays or the object of academic research, certainly serious, but which are - this is our point of view - sometimes tainted with reasoned objectives.
We will try to do our best, perhaps sometimes insufficiently, because the news in this part of the world is constantly hot, as if Asia wanted to make up for lost time and Arabian People, Maghrebian World does not have, unfortunately, an important staff to get up to date.


dimanche 7 janvier 2018

Alger ou "si tu m'aimes et que je ne t'aime pas"


La culture dans sa plus belle expression, se révèle au public algérien. Il est certain que cette absence du tout culturel avait creusé un gouffre profond dans un pays où le théâtre, la musique de classique internationale  - à l'exception de la littérature et de la musique classique algérienne, dite arabo-andalouse, très fortement ancrée, y compris son dérivé, le chaabi - et le cinéma connaissent depuis que trop longtemps une sorte d'indigence dont on ne comprend pas les raisons profondes car, en Algérie, les esprits créateurs ne manquent pas, que ce soit en littérature qui a donné de beaux noms inoubliables et entrés dans le répertoire classique du roman et de la poésie en arabe et en français, en peinture, en sculpture, en cinéma (voir notre article sur le film "En attendant les hirondelles"). Il était temps.
Après le spectacle étourdissant et chatoyant offert, en décembre, à l'opéra Boualem Bessaieh (Oulet Fayet) par la compagnie de danse indienne Rythmosaic sous la direction de la danseuse-chorégraphe Mitul Sengupta, le nouvel opéra a donné Carmen de G. Bizet en version concert, ce 6 janvier dernier, et a programmé une seconde représentation, le 28 janvier prochain.
Sous la direction d'Amine Kouider, une distribution avec Gosha Kowalinska (il semble que l'on n'ait pas encore une "Carmen" algérienne) dans le rôle, bien évidemment, de la brune, piquante et sulfureuse gitane ; avec Amadi Lagha, dans celui de Don José. A noter que le ténor franco-tunisien a fait une belle saison 2016-2017 en interprétant, outre des concerts solo, le rôle de Rodolfo dans La Bohème au festival Puccini et le prince Calaf dans Turandot.
L'art lyrique a fait déjà une belle entrée, en 2017, avec une représentation de plusieurs oeuvres dont celles de 
 La Traviata et Aida de Verdi, de Turandot de Puccini, Les noces de Figaro de Mozart, toujours en version concert, avec les sopranos Ibtissem AmraneAnissa Hadjersi ainsi que les ténors Hadj Aïssa Amara et Adel Brahim et toujours sous la direction d'Amine Kouider.

Réservation (entre 10h et 17h00) :
Opéra Boualem Bessaieh (Oulet Fayet) 
Prix du billet : 800 dinars



Concert Orchestre Symphonique Algérie-France, 19 mars 2012, avec Carmen de Georges Bizet
et, en préambule, la musique classique algérienne.
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