samedi 16 août 2008

Une voix palestinienne s'est tue...


... mais elle demeurera dans les coeurs et dans les annales de l'Histoire douloureuse et courageuse de la Palestine.

Nous préférons nous taire car les mots ne donneront rien de ce que chaque palestinien, chaque personne ayant aimé sa poésie qui n'a eu de cesse de chanter les entrailles de la terre perdue, en ces dernières heures, depuis le grand adieu de Youcef Chahine et, tout de suite après, en ces débuts d'août 2000, est venu celui de Mahmoud Darwich, le poète des âmes à jamais blessées et pour qui la colombe de la paix n'avait pas encore trouvé l'arbre où s'y poser.
Au revoir donc, poète qui nous accompagna au-delà de la haine, au-delà des tombeaux ... 


"Les étoiles n’avaient qu’un rôle : M’apprendre à lire
J’ai une langue dans le ciel Et sur terre, j’ai une langue
Qui suis-je ? Qui suis-je ?" 
(Extraits du poème Dispositions poétiques, in "Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude?") 


"Père, dis-moi, est-il vrai que tous les hommes,
en tous lieux ont du pain, des espoirs et un hymne national ?
Pourquoi donc avons-nous si faim
et chantons-nous, tout bas, des poèmes tristes ?" 
(Extrait du poème Un nuage dans ma main, in "Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude?")

samedi 9 août 2008

Une grande exposition permanente est consacrée, Showroom Papier Bavard, à Abd el-Malik Nounouhi, le calligraphe marocain. Après des études supérieures en mathématiques à Paris où il y demeure depuis, l’artiste se tourne définitivement vers la calligraphie. Ce sera, par la suite, plusieurs expositions comme, notamment à Marseille (2004). 

Envolées pastelles ocre, brun et bleu, mouvements élégants conjuguant art millénaire et émotions plongées dans la modernité, Abd el-Malik Nounouhi travaille à un rythme qui donne l'ampleur de sa passion. 


L'exposition intitulée "Nomadisme lyrique" vous invite donc au voyage jusqu'au 2 septembre prochain. 


Showroom Papier Bavard
- 262, rue des Pyrénées - 75020 Paris.

jeudi 7 août 2008

Ahmed Hajeri, le peintre de deux cultures

Oeuvre d'Ahmed Hajeri.
Reproduction interdite.
Ahmed Hajeri, peintre tunisien vivant en France depuis près de 40 ans. Né en 1948, ayant fait peu d’études (ancien électricien), autodidacte, il a peint de nombreuses œuvres dont certaines peuvent être contemplées à l’Institut du Monde Arabe de Paris. 
Exposant à maintes reprises son œuvre notamment à la Galerie Kanvas, chez Daniel Besseiche à Deauville, très souvent à la Galerie Médina (Tunisie) et celle de Phyllis Kind (New York). Il participera à plusieurs expositions collectives en Espagne, Cuba, Corée du Sud, Syrie et Liban. Tout récemment encore, en février 2008, il a exposé à Aubenas. Son coup de pinceau présente le plus souvent, il faut le dire, des caractéristiques naïves comme on le voit dans « Le Trésor » (2001). Mais il peut atteindre au-delà de cette absence de perspective, de volume, une certaine manière d’être, portant au cénacle la dramaturgie du petit quotidien, de la maladie et de la pauvreté. 

Avec son « Entre deux cultures », Ahmed Hajeri donne la mesure de ce qu’est ce creuset partagé avec bien d’autres artistes peintres et écrivains venus d’ailleurs, tout comme il se plonge dans un espace a-temporel avec ses « Rêveries ». Très introduit dans l’art contemporain aujourd’hui qui lui a donné sa place - et le Centre Georges Pompidou en donnera l’exemple en achetant quelques-unes de ses œuvres - Ahmed Hajeri fera de l’illustration aussi avec le livre « Le cadi et la mouche » d’Al-Jahzi
(traduit en français, aux Editions Albin Michel). Grand prix national de la peinture tunisien, il a été fait Chevalier de l’Ordre du Mérite culturel de Tunisie en 1998.


Contact avec l’artiste-peintre : 
France : 22, rue du Temple, 75004 Paris - Tél. : 01 42 72 64 78 - Mail : waswal@ifrance.com Tunisie : Rue L’Imam El-Chafii - 8060 Beni Khiar (Tunisie) Tél. : 00 212 72 229 179

dimanche 3 août 2008

Rendez-vous avec le 7e festival du film libanais

La 7e édition du Festival du film libanais ouvre ses portes le 21 août 2008, à Beyrouth. Durant une semaine, il recevra des réalisateurs vivant au Liban ou à l’étranger. Ce festival a pour particularité non seulement d’accueillir les cinéastes du grand écran mais aussi ceux de la production de vidéos.
Il a également pour objet d’être un événement qui doit servir à promouvoir le cinéma libanais, à le protéger en tant que patrimoine et moyen d’expression d’une création qui a connu un parcours très mouvementé en raison de la situation dans le pays. La sélection des films a déjà commencé, les premières réalisations étant déjà parvenues à l’organisateur du festival, « …né.à Beyrouth » mais dont nous ne pouvons donner les premiers éléments.


L’entrée est libre pour tous les cinéphiles. 
Contact : Pôle Technologique Berytech
B.P. 11-7503 - Riad el-Solh
11072240 Beyrouth - Liban 
Site: http://www.neabeyrouth.org/ 

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